Une réunion du groupe technique du programme OMS de Bonne gouvernance dans le secteur pharmaceutique s’est tenue à Genève (Suisse), du 5 au 8 avril 2011. L’objectif était de bénéficier de l’avis d'un groupe d'experts techniques sur les efforts déployés pour adapter l’appui technique de l’OMS en la matière aux besoins des pays. Les participants étaient des responsables des autorités nationales compétentes ayant pris part au programme et possédant une connaissance approfondie des concepts, documents et méthodes utilisés.
Le secteur pharmaceutique, qui pèse 750 milliards de dollars sur le marché mondial, est vulnérable à la fraude ainsi qu'à la corruption. Par conséquent, la coordination entre les divers acteurs du programme Bonne gouvernance dans le secteur pharmaceutique est indispensable pour garantir que les dépenses dans ce secteur ne sont pas frauduleuses et que les médicaments essentiels vont à la population et ne sont pas détournés sur le marché noir.
Ce programme OMS comporte trois phases : l’évaluation nationale de la transparence, la mise au point d’un cadre national et la mise en œuvre du programme national de bonne gouvernance dans le secteur pharmaceutique. Ce modèle fournit aux pays une feuille de route flexible pour mettre en œuvre ce programme. Tourné vers l'action, celui-ci prévoit des étapes concrètes et mesurables. En fin de compte, il permet d’institutionnaliser le programme dans les structures gouvernementales. Le matériel technique comprend l'instrument d’évaluation (phase I), le cadre modèle de bonne gouvernance (phase II) et le guide pour la mise en œuvre (phase III – en cours d'élaboration).
Les participants ont examiné le cadre modèle, planifié le suivi de l'impact et l'évaluation externe, étudié le contenu d’un document politique basé sur les études des pays et le rapport d’évaluation de la transparence. Ils ont également débattu du plan d’action mondial du programme pour l’année 2011.Trois représentants de la Région de la Méditerranée orientale étaient présents.
Les prochaines étapes consistent à : finaliser le cadre de suivi de l’impact ; publier le cadre modèle révisé et la version révisée du rapport d’évaluation de la transparence ; organiser un séminaire-atelier avec les représentants du programme dans les pays pour rédiger un document politique ; réfléchir à un guide technique pour la promotion de l’éthique dans ce secteur ; et, plus tard dans l’année 2011, organiser une réunion mondiale des pays en phase III.
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Bonne gouvernance dans le secteur pharmaceutique