Professor Masjedi from Iran receives World No Tobacco Day 2018 award
11 June 2018 – WHO selected Professor Mohammad Reza Masjedi Secretary-General of the Iranian Anti-Tobacco Association and Tobacco Control Research as one of six winners of the World No Tobacco Day award for 2018, initiated by Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, WHO Director-General. The award was handed over by Dr Christoph Hamelmann, WHO Representative of Islamic Republic of Iran, in recognition of outstanding contributions and commitment to tobacco control in the country.
Professor Masjedi’s many efforts and achievements include:
close collaboration with the Ministry of Health and Medical Education in the Supreme Court's vote in 2017 to confirm the Ministry's advice on banning the importation and production of tobacco molasses and aromatic tobacco products, which have been shown to be harmful to health;
outstanding role as Secretary-General of Iranian Anti-Tobacco Association in designing and conducting the Prevention of Tobacco Dependence project (PAD) in collaboration with the education and health departments in Varamin (the project aims to reduce the use of tobacco products at schools based on the peer-peer education approach and makes important contributions to address the increasing trend of smoking in adolescents in the country);
outstanding role in the establishment of the Iran Noncommunicable Diseases Alliance that is an excellent platform for strengthening nongovernmental and community-based organizations in their efforts to raise awareness and reduce of common risk factors of noncommunicable diseases, including tobacco.
Mise en œuvre de la Convention-cadre OMS pour la lutte antitabac et des mesures MPOWER pour la réduction de la consommation de tabac
25 juillet 2017 – Le tabagisme est une épidémie qui tue plus de 7 millions de personnes par an dans le monde. Dans la Région de la Méditerranée orientale, 38 % des hommes et 4 % des femmes (21 % des adultes en moyenne) fument du tabac. Dans certains de nos pays, en revanche, la proportion de fumeurs peut atteindre 52 % chez les hommes et 22 % parmi les femmes. Les taux de tabagisme chez les jeunes sont particulièrement préoccupants : ils peuvent atteindre 42 % chez les garçons et 31 % chez les filles. Ceci comprend le fait de fumer la chicha, qui est plus populaire que les cigarettes chez les jeunes.
Mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS et des mesures MPOWER visant à réduire la consommation de tabac
Deux instruments peuvent aider les pays à réduire la consommation de tabac : la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac et les mesures MPOWER.
(Monitor) Surveiller la consommation de tabac et les politiques de prévention
(Protect) Protéger la population contre la fumée du tabac
(Offer) Offrir une aide pour arrêter le tabac
(Warn) Mettre en garde contre les méfaits du tabagisme
(Enforce) Faire respecter l’interdiction de la publicité en faveur du tabac, de la promotion et du parrainage
(Raise) Augmenter les taxes sur le tabac
L’OMS estime que la mise en œuvre complète de la Convention-cadre de l’OMS et des mesures MPOWER visant à réduire la consommation de tabac dans la Région de la Méditerranée orientale conduirait à une réduction de 20 à 40 % en 5 ans et, dans certains pays, allant jusqu’à 36 % en 5 ans et 56 % en 15 ans.
Les pays se sont engagés vis-à-vis d’un ensemble de cibles mondiales liées à la réduction des maladies non transmissibles, qui doivent être atteintes à l’horizon 2025. Une de ces cibles concerne une réduction de 30 % de la consommation de tabac. En appliquant la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac et les mesures MPOWER visant à réduire la consommation de tabac, les pays peuvent combattre le tabac et sauver des vies.
En savoir plus sur la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac (en anglais)
En savoir plus sur les mesures MPOWER visant à réduire la consommation de tabac
Note consultative sur le tabagisme par pipe à eau : seconde édition
20 juillet 2017 – Le tabagisme par pipe à eau (ou chicha) augmente partout dans le monde, et sa prévalence est surtout marquée dans la Région de la Méditerranée orientale. Les jeunes sont particulièrement exposés au risque. Le tabagisme peut concerner jusqu’à 42 % des garçons et 31 % des filles dans cette région. Ceci comprend le fait de fumer la chicha, plus populaire que les cigarettes chez les jeunes.
Au cours des 10 dernières années, l’OMS a regroupé de nombreux éléments de preuve sur l’augmentation de l’utilisation de la chicha et ses effets sur la santé. Ces informations figurent dans la seconde édition de la Note consultative sur le tabagisme par pipe à eau du Groupe d’étude de l’OMS sur la réglementation des produits du tabac. Ce document offre à l’OMS, aux pays et aux entités de recherche, une compréhension plus poussée des effets du tabagisme par pipe à eau sur la santé.
Effets du tabagisme par pipe à eau sur la santé
Toutes les études réalisées à ce jour ont conclu que la fumée de tabac par pipe à eau contient des quantités importantes de substances toxiques connues pour entraîner des maladies chez les fumeurs de cigarettes, y compris des cancers, et qu’au moins certaines d’entre elles sont effectivement absorbées par les utilisateurs de narguilé et donc présentes dans leur haleine, leur sang et leurs urines. Les données montrent que le tabagisme par pipe à eau est probablement associé à des cancers de la bouche, de l’œsophage et des poumons, et potentiellement à ceux de l’estomac et de la vessie. Des preuves d’association avec des maladies respiratoires, des maladies cardiovasculaires, des parodontopathies, un faible poids de naissance, des rhinites perannuelles, une infertilité masculine, un reflux gastro-œsophagien et une altération de la santé mentale ont également été mises en avant.
Suggestions d’actions à l’attention des autorités de réglementation
L’augmentation de l’utilisation du narguilé à l’échelle mondiale est d’une telle ampleur que, dans un souci de protection de la santé publique, des mesures fortes doivent être prises pour limiter l’extension de cette pratique. Voici quelques suggestions d’actions à l’attention des autorités de réglementation.
Appliquer des mesures fiscales sur les produits du tabac et limiter ou interdire l’importation et la vente de tabac et de produits à narguilé détaxés.
Interdire le tabagisme par pipe à eau dans les lieux publics intérieurs, et ne pas autoriser les bars à chicha dans les grandes zones commerçantes, comme les centres commerciaux intérieurs.
Analyser le tabac par pipe à eau et sa fumée selon des normes aussi strictes que celles applicables au tabac à cigarette.
Interdire aux fabricants et aux tierces parties toute allégation relative à la santé et à la sécurité liée à la consommation de tabac par pipe à eau et à l’utilisation d’accessoires s’y rapportant.
Ne pas autoriser les allégations relatives à la santé et et à la sécurité à figurer sur les paquets de tabac par pipe à eau.
Faire en sorte que les mises en garde sanitaires fassent état des divers effets nocifs du tabagisme et figurer sur les paquets de tabac par pipe à eau, ainsi que sur tous les accessoires et sur les narguilés eux-mêmes.
Mettre en œuvre des programmes de formation et de sensibilisation du public aux dangers du tabagisme par pipe à eau, et s’attaquer en particulier à l’idée fausse selon laquelle le tabagisme par pipe à eau est une pratique plus sûre et plus saine que fumer des cigarettes.
Réglementer toute forme de publicité, promotion et parrainage du narguilé par un organisme d’État compétent. En la matière, le plus simple est de s’assurer que le narguilé soit ajouté à l’ensemble des lois et réglementations applicables à la publicité, à la promotion et au parrainage de la cigarette, sans exception.
S’appliquer à ce que les programmes de sevrage liés à la dépendance au tabac incluent la dépendance au tabagisme par pipe à eau, et à ce que les interventions ciblent les caractéristiques uniques qui confèrent à cette forme de consommation toute son attractivité et la rendent si difficile à abandonner.