Ordre du jour commenté pour les réunions techniques et les réunions spéciales

Introduction

Conformément à la Décision n° 3 de la cinquante-neuvième session du Comité régional de l'OMS pour la Méditerranée orientale en 2012, il a été décidé que la pratique introduite récemment et consistant à organiser les réunions techniques immédiatement avant le Comité régional devait être poursuivie et que ces réunions seraient ouvertes aux représentants de tous les membres du Comité.

1. Achat groupé de vaccins : examen des progrès accomplis à ce jour

Pour faire suite aux résolutions du précédent Comité régional et aux demandes des États Membres, l'OMS a pris une série de mesures importantes, en étroite collaboration avec la division des Approvisionnements de l’UNICEF et d'autres partenaires, afin d'établir un système d'achat groupé de vaccins qui aidera tous les pays à revenu intermédiaire de la Région intéressés à accéder à de nouveaux vaccins de bonne qualité à des prix abordables. En juin 2013, lors d'un séminaire-atelier technique interpays portant sur l'établissement de ce système, les progrès réalisés en ce sens ont été partagés avec des experts nationaux et des plans d'action adaptés à chaque pays ont été élaborés (à la fois pour le stade 1 par le biais de l'UNICEF et pour le stade 2 par le biais du Bureau régional). La présente session a pour objectif de faire le point sur les progrès de l'initiative depuis la réunion du Comité régional en 2012 ; d’assurer un suivi avec les États Membres en ce qui concerne la mise en oeuvre des plans d'action élaborés au cours du séminaire-atelier technique de juin 2013 ; et de clarifier les engagements officiels, les conditions et les mesures nécessaires à prendre par les États Membres pour optimiser l'utilisation du système. La session sera animée par le Bureau régional et l'UNICEF.

2. Renforcement des systèmes de santé – mécanisme de réglementation du secteur privé

L'importance du secteur privé de la santé dans la plupart des pays de la Région est de mieux en mieux reconnue par les ministères de la santé. Malgré cette reconnaissance, il n'a pas été possible de formuler une stratégie reposant sur des données probantes en ce qui concerne le rôle et la réglementation du secteur privé de la santé dans la réalisation des objectifs de santé publique dans la Région. Un effort préliminaire a été entrepris afin de rassembler les informations disponibles sur le secteur privé de la santé dans la Région, afin de favoriser un dialogue sur ce sujet et d'aboutir à terme à l'élaboration d'une stratégie régionale. Selon la définition du document, le secteur privé inclut tous les prestataires de services établis travaillant dans un but lucratif ou non. Toutefois, les efforts sont concentrés dans une large mesure sur le secteur privé à but lucratif. Ces travaux sont complétés par deux études réalisées en Égypte et au Yémen, qui examinent spécifiquement les difficultés liées à la réglementation du secteur privé de la santé. La session présentera les résultats de ces études, identifiera les lacunes en matière d'information, soulignera les défis et des opportunités, et délivrera des messages clés visant à accroître la contribution du secteur privé à la couverture de santé universelle.

3. Systèmes d'information sanitaire : le point sur l'élaboration d'une liste d'indicateurs de base

La session fera le point sur les progrès réalisés dans l'élaboration d'une liste de base d'indicateurs permettant d'assurer le suivi de la situation sanitaire, des déterminants de la santé, des facteurs de risque et de la réponse des systèmes de santé dans la Région. Cette liste a été étudiée initialement au cours d'une réunion des parties concernées par les systèmes d'information sanitaire dans la Région, en mai 2013. À l'issue de la réunion, les indicateurs de base proposés ont été examinés afin de vérifier leur alignement avec les priorités des programmes et des pays. La liste a ensuite été communiquée aux pays pour avis et commentaires. Les travaux de cette session seront centrés sur la justification de l'élaboration d'une liste de base d'indicateurs, dans le cadre de l'initiative de renforcement des systèmes d'information sanitaire ; la classification et l'utilisation de la liste et le lien avec d'autres cadres internationaux ; les difficultés et les lacunes en ce qui concerne les sources, l'analyse et la diffusion des données ; et la nécessité de mettre en place des observatoires nationaux de la santé. La session s'efforcera de faire mieux connaître cette initiative importante et examinera les moyens de soutenir les pays pour l'amélioration de la collecte, de l'analyse, de l'évaluation de la qualité et de la diffusion des données pour une meilleure utilisation des données nationales. La liste complète des indicateurs de base et des indicateurs facultatifs, ainsi qu'une analyse des tendances des données existantes et des cartes interactives, seront communiqués sur disque compact.

4. Plan d’action mondial de l’OMS 2013-2020 pour la lutte contre les maladies non transmissibles

En mai 2013, la Soixante-Sixième Assemblée mondiale de la Santé a approuvé le Plan d'action mondial pour la lutte contre les maladies non transmissibles 2013-2020. Ce plan requiert l'élaboration d'une série limitée d'indicateurs et la mise en place d'un mécanisme de coordination mondial relatif aux maladies non transmissibles, sous la direction de l'OMS. Le Secrétariat de l'OMS a élaboré une série provisoire d'indicateurs pour le plan d'action et un projet de mandat pour le mécanisme de coordination mondial. L'objectif de la session est de faire participer les États Membres de la Région aux discussions qui ont lieu actuellement au niveau mondial sur le plan d'action mondial, en particulier sur les indicateurs du plan d'action et le mécanisme de coordination mondial, et de solliciter leur avis sur ces deux documents.

5. Lutte contre la résistance aux antimicrobiens : priorités régionales – intervenant invité puis discussions

La résistance aux antimicrobiens est devenue un problème de santé mondial aigu pour une dispensation efficace des soins de santé. Les estimations de la charge que représente le problème associé à la résistance aux antimicrobiens dans la Région, ou de son ampleur, sont rendues difficiles par l'insuffisance de données fiables. La session soulignera les risques croissants et émergents associés à la résistance aux antimicrobiens dans la Région et les conséquences de l'inaction. Une proposition de réponse stratégique et politique visant à lutter contre la résistance aux antimicrobiens dans la Région sera présentée.

6. Initiative régionale pour mettre un terme à la crise du traitement contre le VIH. Lancement du document de plaidoyer conjoint OMS-ONUSIDA « Accélérer le traitement du VIH dans les régions OMS de la Méditerranée orientale et ONUSIDA du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord »

Il s'agit d'un événement spécial organisé conjointement par l'OMS et l'ONUSIDA dans le cadre de l'initiative régionale pour mettre un terme à la crise du traitement contre le VIH. Il a pour objectif la promotion de l'initiative et le lancement du rapport associé, intitulé « Accélérer le traitement du VIH dans les Régions OMS de la Méditerranée orientale et ONUSIDA du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord ».

7. Groupe d’examen indépendant d’experts de la Commission de l’information et de la responsabilisation – Lancement du deuxième rapport sur la santé de la femme et de l’enfant

La Stratégie mondiale du Secrétaire général des Nations Unies pour la santé de la femme et de l’enfant - Toutes les femmes, tous les enfants, a été lancée en septembre 2010 avec pour objectif d’accélérer les progrès en vue de la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement 4 (survie de l’enfant) et 5 ( santé maternelle et génésique). La mise en place d’un mécanisme de responsabilisation afin de garantir la réalisation efficace et dans les délais des engagements pris en matière de santé maternelle et infantile représente un élément essentiel de cette stratégie. La Commission des Nations Unies de l’information et de la responsabilisation en matière de santé de la femme et de l’enfant a fait rapport en 2011. Une des dix recommandations de la Commission a été la création d'un groupe d'examen indépendant d'experts chargé de rendre compte régulièrement au Secrétaire général des Nations Unies des résultats et des ressources relatifs à la Stratégie mondiale ainsi que des progrès réalisés en ce qui concerne la mise en oeuvre des recommandations de la Commission. En septembre 2013, le groupe d'examen indépendant d'experts a publié son deuxième rapport intitulé Every woman every child: strengthening equity and dignity through health [Toutes les femmes, tous les enfants : renforcer l'équité et la dignité par la santé]. Il s’agit du deuxième rapport dans la série de quatre rapports annuels que le groupe devra présenter d’ici à 2015, correspondant à la date butoir pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement. Ce rapport présente un résumé des progrès accomplis vers la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement 4 et 5, du respect des engagements pris à l’égard de la stratégie mondiale ainsi que des recommandations de la Commission. Deux nouveaux domaines y sont également évoqués et font l’objet d’un examen, à savoir la responsabilisation des pays et les adolescents. Le groupe d’examen formule six nouvelles recommandations, s'ajoutant à celles formulées l'année dernière, et examine la manière dont les partenaires ont reçu les recommandations de 2012 et les actions qu’ils ont menées pour y donner suite.

8. Réunion d'information sur le soutien de l'Alliance GAVI

Cette session est destinée à apporter aux États Membres qui peuvent prétendre au soutien de l'Alliance GAVI des informations sur les dernières décisions du Conseil d'administration et sur les politiques qui en découlent, notamment sur le financement basé sur la performance et sur l'élaboration d'approches adaptées aux pays. La session offrira l'occasion d'examiner les problèmes et de demander des explications. Elle permettra également d'évoquer les difficultés et les contraintes que les États Membres sont susceptibles de rencontrer dans la mise en oeuvre du soutien de l'Alliance GAVI. La session devrait éclairer les pays sur le soutien proposé par l'Alliance GAVI pour renforcer les systèmes de santé et la vaccination systématique. La réunion, à laquelle sont attendus des délégués des pays qui peuvent prétendre au soutien de l'Alliance GAVI, de l'OMS, du secrétariat de l'Alliance GAVI et des agences partenaires, doit être présidée par le Ministre de la Santé d'Afghanistan, qui siège actuellement au Conseil d'administration de l'Alliance GAVI en qualité de représentant des pays en développement.

9. Réunion spéciale consacrée au Fonds mondial de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme

Quinze pays de la Région bénéficient actuellement d'un financement du Fonds mondial pour la VIH/sida, la tuberculose, le paludisme et les systèmes de santé. L'investissement du Fonds mondial, qui s'élève à plus d'1,2 milliard de dollars US, joue un rôle essentiel dans le renforcement et l'intensification des soins liés au VIH, à la tuberculose et au paludisme dans ces pays. Les objectifs de la réunion sont les suivants : partager des informations, les mises à jour des politiques et les décisions clés prises lors des réunions du Conseil du Fonds mondial qui ont eu lieu en 2012-2013 et leurs conséquences pour la Région ; fournir des informations sur le nouveau modèle de financement et ses conséquences pour la Région ; et examiner les principales difficultés de la mise en oeuvre pour les ministères de la Santé et pour le secrétariat du Fonds mondial. Des ministres et des représentants des ministères de la santé, des partenaires et des représentants du Fonds mondial devraient assister à cette réunion annuelle.