Prioritization of occupational health and safety discussed in tripartite meeting of WHO, ILO and the Iranian health and labour ministries
Thursday, 19 May 2022 – Occupational health and safety (OHS) and multilateral collaboration at the regional and country level were discussed during a tripartite meeting between the World Health Organization (WHO) country office in the Islamic Republic of Iran, WHO’s regional Centre for Environmental Health Action (CEHA), the International Labour Organization (ILO) and the Iranian Ministry of Health and Medical Education and Ministry of Cooperatives, Labour and Social Welfare, held in Amman, Jordan, on 18 May 2022.
Part of a three-day high-level mission from Islamic Republic of Iran to Jordan, the tripartite meeting welcomed the participation of representatives from the ILO, including Dr Yuka Ujita, an occupational safety and health specialist based in Bangkok, Thailand, and Dr Halshka Graczyk, a technical specialist on occupational safety and health based in Geneva, Switzerland, who participated virtually.
Expressing their readiness to join forces with WHO to enhance the well-being and health of employees in the Islamic Republic of Iran, the ILO representatives offered support and guidance in sharing experiences and developing policies.
The Center of Environmental and Occupational Health at the Iranian Ministry of Health and Medical Education, led by Director-General, Dr Jaffar Jandaghi, and representatives from the Ministry of Cooperatives, Labour and Social Welfare, also joined the meeting virtually to discuss the theory and practice of OHS rules and regulations in the Islamic Republic of Iran and the responsibilities of both ministries in safeguarding the workforce and workplaces across the nation.
As discussed at the meeting, the Ministry of Health and Medical Education is responsible for occupational health and the Ministry of Cooperatives, Labour and Social Welfare is responsible for occupational safety in workplaces, and they come together in a joint inter-ministerial and inter-sectoral committee of national technical officers and decision-makers.
A host of technical areas were discussed and consensus was reached on the following areas for further collaboration among ministries and organizations:
• expansion of networking and collaboration among the parties
• sharing and adopting newly-updated guidelines, regulations and threshold standards
• training and capacity-building for national staff
• an OHS strategy for small-scale and private sector industries and workplaces.
The meeting concluded with all the parties agreeing to a joint mission by CEHA and ILO to the Islamic Republic of Iran in the near future for further technical discussions and action plan development
suicide
Suicide
Que signifie se sentir suicidaire ou avoir des pensées suicidaires ?
Il y a des moments où vous pouvez éprouver des pensées suicidaires, vous pouvez sentir
que la vie ne vaut pas la peine d'être vécue
que vous n'avez aucun espoir pour l'avenir
ou que la mort est une solution à vos problèmes
Il est important de reconnaître que ces sentiments ne font pas de vous une personne mauvaise ou faible. Ces sentiments ne doivent pas se transformer en actions.
Cette période de votre vie doit être très douloureuse et vous pouvez peut-être ne pas être capable de le voir maintenant, mais les choses vont s'améliorer. Vous avez fait un premier pas très positif en accédant à cette page Web et nous avons pour objectif de vous aider à trouver une solution. Vous n’êtes pas seul(e). Vous allez vous en sortir.
Il y a des gens qui peuvent vous aider et des mesures que vous pouvez prendre pour surmonter la crise.
En savoir plus sur le suicide et sa prévention
Que pouvez-vous faire pour vous soutenir ?
Demandez de l’aide

Si vous avez des pensées suicidaires, il est très important que vous demandiez de l’aide. Contactez quelqu'un et dites-lui comment vous vous sentez. Vous n'êtes pas seul(e), il y a beaucoup de gens qui peuvent vous aider, même si vous avez l'impression que personne ne peut le faire.
Qui devriez-vous appeler ?
Appelez une personne en qui vous avez confiance, qui sera probablement utile en cas de crise. Il peut s’agir :
- d’un ami
- d’un membre de votre famille
- d’un médecin
- d’un psychologue
- d’un psychiatre
- d’un enseignant
- d’un chef religieux/spirituel.
Appelez un numéro d’urgence pour la prévention du suicide ou des crises. Cliquez ici pour trouver un numéro correspondant à votre pays.
Contactez vos services de santé mentale locaux et/ou vos services de soutien.
Demander le soutien d’autres personnes pendant cette période peut vous aider à :
vous sentir compris(e) et connecté(e)
vous sentir maître(sse) de la situation et responsabilisé(e)
connaître les mesures à prendre.

Nous avons souligné l’importance de demander de l'aide et de dire à quelqu'un ce que vous ressentez. Nous allons maintenant vous donner quelques conseils sur la façon de parler à quelqu'un de vos pensées suicidaires.
Il peut être difficile de trouver les mots, vous pouvez commencer par :
- expliquer comment vous vous sentez
- parler des défis de votre vie quotidienne.
Vous pouvez dire à quelqu'un autant ou aussi peu que vous voulez, c'est votre choix.
Vous pouvez avoir autant de conversations que nécessaire avec autant de personnes différentes que vous le souhaitez.
Si la première personne à qui vous vous adressez ne comprend pas ou ne fait pas preuve d’empathie, n’abandonnez pas. Appelez un numéro d’urgence pour la prévention du suicide ou des crises ou essayez de contacter quelqu’un d’autre.

Il existe de nombreuses autres façons de vous aider si vous vous sentez suicidaire. Vous trouverez ci-dessous quelques étapes à suivre. Il peut être très difficile d’effectuer certaines de ces étapes par vous-même si vous vous sentez suicidaire, vous pouvez toujours demander de l'aide à tout moment.
Placez-vous dans un environnement sûr
Pour assurer votre sécurité, rendez votre environnement sûr. Cela peut être difficile à faire si vous êtes en crise, vous devriez donc demander à quelqu'un de vous aider. Vous pouvez le faire en vous déplaçant dans un endroit sûr, comme un espace public avec des gens aux alentours. Vous pouvez également placer les objets que vous pourriez utiliser pour vous blesser hors de portée.


Évitez les drogues et l’alcool
Afin de rendre votre environnement sûr, il faut notamment éviter les drogues et l'alcool. Ces substances peuvent réduire votre capacité à penser clairement ou à résoudre des problèmes et peuvent aggraver les sentiments de dépression, d'agitation et d'anxiété. Il est très important non seulement de ne pas consommer ces substances, mais aussi d'éviter les endroits où ces substances sont à votre disposition.
Menez des activités pour vous distraire
La distraction par la participation à des activités que vous appréciez (même si vous n'en avez pas envie) peut constituer une stratégie d’adaptation efficace si vous avez des pensées suicidaires. En voici quelques exemples :
être avec des amis, des collègues et/ou des membres de la famille
faire de l’exercice ou se promener
faire du sport
se tourner vers la prière, la méditation ou la pratique spirituelle
écouter de la musique
regarder un film ou une émission de télévision
cuisiner
faire le ménage
jardiner
jouer avec un animal de compagnie
lire
écrire
prendre une douche ou faire sa toilette
Essayez de vous distraire avec une activité que vous appréciez, même si elle ne vous apporte pas beaucoup de plaisir. Cela peut vous aider à arrêter de penser au suicide.
Distrayez-vous avec des personnes et des lieux
Les personnes et les lieux peuvent également vous distraire si vous vous sentez suicidaire. Une simple conversation avec un ami, même s’il s’agit de parler de sport ou de quelque chose qui passe à la télévision, peut vous aider à vous débarrasser de vos pensées suicidaires. Vous pouvez même participer à une activité avec un ami.
Si vous n'avez pas envie d’avoir des relations sociales, vous pouvez peut-être vous rendre dans un endroit où il y a du monde, comme un café ou un parc.
Pouvez-vous penser à des personnes ou des endroits qui pourraient vous faire oublier vos problèmes ?

Soyez prêt à vous soutenir à l’avenir

La meilleure chose que vous puissiez faire pour vous soutenir à l'avenir est de demander activement de l'aide à un professionnel de la santé mentale. Même si une crise suicidaire immédiate est passée, prévoyez de demander l’aide à un professionnel. Ils vous fourniront des outils pour vous aider à mieux faire face à la situation si elle se reproduit et peuvent même vous aider à l'éviter.
Parfois, quand on est en pleine crise, il est difficile de penser clairement. Il se peut que vous ne vous souveniez pas des activités qui vous font plaisir, ou que vous ayez du mal à appeler un ami proche pour obtenir de l’aide. C’est là qu’un plan de sécurité contre le suicide devient un outil très utile.
Élaboration d’un plan de sécurité contre le suicide
Il est préférable d’élaborer un plan de sécurité contre le suicide en collaboration avec un professionnel de la santé ou une personne de confiance. Il peut s’agir d’un document écrit ou dactylographié qui décrit vos stratégies d’adaptation individuelles et vos sources de soutien. Si vous subissez une crise suicidaire, vous pouvez vous référer à votre plan et suivre votre liste personnalisée de mesures à prendre.
Pourquoi ne pas noter quelques points initiaux sous les titres ci-dessous et, si vous le souhaitez, vous pouvez les montrer à un professionnel de la santé mentale pour examen et discussion.

Étape 1. Faites une liste de vos signes avant-coureurs
La plupart du temps, des signes avant-coureurs se manifestent avant l'apparition des pensées suicidaires. Vous êtes le/la mieux placé(e) pour identifier ces signes indiquant que vous devenez suicidaire. Cela dit, les personnes qui vous entourent peuvent parfois vous aider à identifier quels pourraient être pour vous ces signes avant-coureurs.
Voici quelques exemples de signes que vous pourriez présenter lorsque vous devenez suicidaire :
- sentiment accru de désespoir
- baisse d'humeur persistante
- consommation croissante d'alcool et de drogues
- perte d'intérêt pour vos activités préférées
- adoption d’un comportement à risque ou imprudent
- isolement social, repli sur soi-même
- insomnie
- sentiment d'agitation ou de colère
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Une fois que vous avez une meilleure idée de vos signes avant-coureurs, cela vous aidera à reconnaître le moment où vous devenez suicidaire. Si vous reconnaissez les signes avant-coureurs d’une crise suicidaire, référez-vous aux prochaines étapes de votre plan de sécurité contre le suicide, car ce sont les mesures que vous pouvez prendre qui pourraient vous aider à empêcher l’aggravation des sentiments.Étape 2. Énumérez les activités qui peuvent vous distraire et vous faire oublier vos problèmes.
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Étape 3. Énumérez les amis et les endroits qui peuvent vous distraire.
Nom :Téléphone :
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Étape 4. Énumérez les personnes que vous pouvez appeler pour obtenir de l'aide.
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Étape 5. Énumérez les professionnels de la santé que vous pouvez appeler pour obtenir de l'aide.
Nom :Téléphone :
Services locaux de soins d’urgence : Adresse : Téléphone :
Ligne d'assistance téléphonique en cas de crise :
Étape 6. Énumérez les moyens par lesquels vous pouvez sécuriser votre environnement.
N’attendez pas qu'une crise suicidaire survienne pour sécuriser votre environnement. Si possible, enlevez les objets que vous pourriez utiliser pour vous faire du mal.
Maintenant, notez une chose qui est très importante pour vous et qui rend la vie digne d'être vécue.
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Quand faut-il utiliser un plan de sécurité contre le suicide ?
Lorsque vous avez élaboré votre plan, vous pouvez l'utiliser chaque fois que vous reconnaissez l'un de vos signes avant-coureurs de suicide ou lorsque vous êtes en situation de crise. Vous pouvez le garder quelque part en privé, comme dans votre tiroir de chevet, ou un endroit facilement accessible, comme sur votre réfrigérateur ou sur votre téléphone. Vous pouvez en donner une copie aux personnes en qui vous avez confiance ou à votre professionnel de santé, afin qu'ils sachent comment vous aider si vous êtes en crise.
En outre, vous pouvez enregistrer certains de vos contacts, des personnes en qui vous avez confiance, des professionnels de santé et des numéros d’urgence dans votre téléphone afin qu'ils soient très faciles à trouver en cas de crise.
Utilisez votre plan de sécurité contre le suicide de la manière qui fonctionne le mieux pour vous.


Prendre soin de soi
Il existe des moyens d’améliorer votre santé mentale globale, qui à leur tour contribueront à réduire le risque de connaître de nouvelles pensées suicidaires. Il existe d’autres ressources utiles sur ce site Web qui peuvent vous aider à réduire le stress et à prendre en charge la consommation problématique d’alcool et d’autres substances psychoactives.
Que pouvez-vous faire si un proche se sent suicidaire ?

Êtes-vous inquiet qu’un de vos proches ait des pensées suicidaires ou ait l'intention de se suicider ? Il y a des choses que vous pouvez faire pour l’aider. Nous vous aiderons à reconnaître les signes avant-coureurs indiquant qu'une personne présente un risque de suicide et à y répondre.
Quels sont les signes avant-coureurs ?
La plupart des personnes présentent un ou plusieurs signes avant-coureurs lorsqu'elles deviennent suicidaires. Il est important de reconnaître ces signes pour savoir si la personne a besoin d'aide.
Il existe de nombreux signes avant-coureurs différents indiquant que des pensées suicidaires surviennent ou qu'une crise suicidaire est sur le point de se produire. La personne peut :
faire des déclarations directes, telles que :
- je vais me tuer
- la vie ne vaut pas la peine d'être vécue
faire des déclarations indirectes, telles que :
- je ne manquerai à personne quand je serai parti
- je n’en peux plus
- j’en ai marre
- je suis un fardeau pour ma famille
- je veux me coucher et ne jamais me réveiller
- j'espère que tout va se terminer
rechercher des moyens de mettre fin à sa vie, tels que :
- demander à avoir accès aux pilules
- demander ou obtenir l’accès aux poisons
- constituer de stocks de médicaments
décrire le suicide comme une « solution »
se décrire comme « sans valeur »
qualifier sa situation de « désespérée »
parler de sa mort ou de son désir de mourir
dire au revoir aux amis et à la famille
envoyer des messages d’adieu aux amis et à la famille, par SMS ou par courriel
donner des biens ou faire un nouveau testament
augmenter sa consommation d'alcool et de drogues
perdre l’intérêt pour ce qu’elle aimait auparavant
ne pas accomplir aussi bien leurs tâches habituelles comme au travail ou à l’école
adopter un comportement à risque ou imprudent
se replier sur soi, s'isoler
Ces signes avant-coureurs peuvent apparaître soudainement, ou lorsque la personne a subi un stress récent, tel qu'une perte d'emploi, une rupture de relation, une contrainte financière ou un événement traumatique.
Si vous remarquez que l’un de ces signes avant-coureurs se manifeste chez un proche, il est important que vous répondiez immédiatement. Il peut y avoir d'autres signes que vous reconnaissez qui ne sont pas énumérés ci-dessus. Il peut s’agir de signes avant-coureurs spécifiques à la personne que vous connaissez et qui vous inquiètent. Faites confiance à vos instincts. Si vous êtes inquiet/inquiète, réagissez immédiatement.
N’ignorez pas le problème
Vous avez peut-être l'impression que le fait de parler de pensées suicidaires peut encourager un suicide, mais les recherches nous indiquent que ce n'est pas vrai. L’ouverture d’une conversation sur le suicide est un élément important de la prévention de celui-ci. Cela peut permettre à une personne de se sentir comprise et prise en charge, ce qui est très important.
Vous pouvez demander directement à la personne : « Pensez-vous au suicide ? » et « Avez-vous l'intention de vous suicider ? ».


Encouragez la personne à parler
La plupart du temps, la personne suicidaire sera soulagée de pouvoir dire à quelqu'un comment elle se sent. Il peut être très difficile pour elle de communiquer sur ses émotions et ses expériences. De nombreuses personnes ont peur de parler de leurs pensées suicidaires, car elles pensent que cela peut causer de la douleur ou des reproches à ceux qui les entourent, ou elles ne savent tout simplement pas comment trouver les mots pour exprimer ce qu’elles ressentent.
Vous devez les encourager à parler autant qu’elles le souhaitent, de ce qu’elles aiment.
Vous pouvez les encourager à parler en posant des questions telles que : « Avez-vous déjà ressenti cela ? » ou « Depuis combien de temps ressentez-vous cela ? ».
La personne peut ne pas vouloir parler du tout. Ce n'est pas grave, c'est son choix. Dites-lui que vous êtes là pour elle chaque fois qu'elle a envie de parler.
Considérez qu'elle préférerait peut-être parler à quelqu'un d'autre, vous pourriez lui suggérer d'autres personnes avec lesquelles elle pourrait parler.
Écoutez avec empathie et bienveillance
Si la personne décide de parler, il est important qu’elle se sente entendue. Dites-lui que vous êtes là pour l'écouter et l'aider à surmonter cette crise. Reconnaissez ses sentiments et ses expériences.


Ne jugez pas
La peur de la stigmatisation et du jugement est l’un des principaux obstacles à la recherche de l’aide pour les personnes suicidaires. Il est très important qu'elles ne se sentent pas jugées, en particulier par les personnes les plus proches d'elles.
Ne laissez pas la personne seule et enlevez ce qu’elle pourrait utiliser pour se faire du mal
Si vous craignez que la vie d’une personne soit en danger, ne la laissez pas seule et enlevez tout ce qu’elle pourrait utiliser pour se faire du mal, notamment :
- les médicaments
- les poisons, comme les pesticides
- l’alcool
- le kérosène
- les drogues
- les armes, telles que les armes à feu
- les véhicules
- les cordons/câbles.
Essayez de savoir si la personne est sous l’influence de l’alcool ou de drogues, car cela augmente le risque de suicide. Si tel est le cas, ne la laissez pas seule, demandez de l’aide.


Encouragez la personne à demander de l’aide à un professionnel
Si vous êtes inquiet/inquiète pour la vie de la personne, essayez de l’emmener dans un centre de soins d’urgence ou un hôpital. Il est toujours préférable de prévoir de demander de l’aide et d'obtenir le consentement de la personne suicidaire. Toutefois, si la personne refuse de demander de l’aide à un professionnel et que vous pensez que sa vie est en danger imminent, vous devrez peut-être appeler les services d'urgence contre son gré.
Il est également possible d’appeler un numéro d’urgence téléphonique en cas de crise. Des lignes d’assistance téléphonique en cas de crise sont généralement disponibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Elles disposent de personnels formés pour conseiller les personnes en situation de crise, ce qui peut aider la personne qui se sent suicidaire. Les conseillers peuvent également vous aider à faire face à la situation de crise.
Si la situation n’implique pas potentiellement une atteinte à la vie, vous pourriez encourager la personne à demander une aide professionnelle continue pour faire face à ses pensées suicidaires et à d’autres problèmes sociaux ou de santé mentale. Certaines personnes ne souhaitent pas parler de leurs pensées suicidaires à un professionnel de santé. Encore une fois, c'est leur choix. Tout ce que vous pouvez faire, c’est les encourager à demander de l’aide et leur dire que celle-ci est disponible. Vous pourriez leur proposer de les accompagner et de les aider à parler à un professionnel de santé.
Voir la section 5 pour obtenir une liste des professionnels de santé dans votre pays.

Utilisez les termes appropriés
Souvenez-vous que nous devons faire en sorte que la personne se sente soutenue, sans jugement ni reproche. Cela passera en grande partie par le langage que nous utilisons. Abstenez-vous d’utiliser un langage stigmatisant.
Partagez vos préoccupations
Soutenir une personne qui se sent suicidaire peut être très difficile pour vous. Vous pouvez faire part de vos préoccupations à d'autres personnes de confiance ou à des professionnels de santé, vous avez également besoin de soutien et vous ne devez pas assumer seule cette responsabilité. Il y a des gens qui peuvent aider.

Vous avez survécu à une tentative de suicide, quelle est la prochaine étape ?
Votre vie compte. Votre histoire compte.
Si vous avez survécu à une tentative de suicide, c’est bien d'avoir fait ce premier pas et d'avoir cherché des conseils pendant cette période de confusion. Nous commencerons par dire qu’il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de se sentir après une tentative de suicide. Voici quelques émotions courantes que l'on peut ressentir :
douleur émotionnelle intense
confusion
solitude
impuissance
honte
peur
le fait de se sentir déconnecté
Tout comme votre expérience de deuil sera unique, vos besoins individuels en matière de soutien le seront également. Le soutien aux personnes endeuillées suite à un suicide, également appelé postvention, peut prendre de nombreuses formes différentes, telles que :
L’aide professionnelle joue un rôle très important dans le processus de rétablissement
Des professionnels de la santé mentale vous aideront à répondre à certaines de ces questions. Ils sont formés pour vous aider à exprimer vos émotions dans un espace sûr et sans jugement. Ils peuvent vous aider à comprendre ce qui s’est passé et, surtout, vous aider à élaborer un plan pour réduire le risque que cela se reproduise à l’avenir.
Avec l’aide de professionnels, vous pouvez commencer à :
- établir des plans
- fixer des objectifs
- retrouver le sens de la vie
- apprendre à mettre en place des stratégies pour gérer les pensées suicidaires si elles reviennent.

Si vous vous êtes retrouvé(e) à l'hôpital à la suite de votre tentative de suicide, vous aurez déjà eu des contacts avec des professionnels de la santé. Si vous avez eu une expérience négative avec un membre du personnel qui vous a peut-être négligé(e) en tant que personne ou condamné votre situation, ne laissez pas cela vous dissuader de chercher de l'aide supplémentaire.
Demandez l’aide de personnes qui se consacrent à soutenir ceux qui ont des problèmes de santé mentale, comme les psychologues, les conseillers, les travailleurs sociaux ou les psychiatres. Ou d'un médecin de confiance, comme votre généraliste.
Rappelez-vous que vous n’êtes pas seul(e). Écoutons quelques histoires d’autres survivants.
Quelqu'un que vous aimez est mort par suicide
Perdre un être cher au suicide est une tragédie. Nous sommes vraiment désolés pour votre perte. Si vous avez perdu quelqu'un qui vous tient à cœur, vous allez être touché(e) et votre expérience sera unique pour vous. Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise façon de se sentir, tout le monde répond et réagit différemment.
Vous pourriez ressentir les émotions suivantes :
chagrin
tristesse
dépression
choc
traumatisme
colère
rejet
confusion
abandon
honte
responsabilité
Tout comme votre expérience de deuil sera unique, vos besoins individuels en matière de soutien le seront également. Le soutien aux personnes endeuillées suite à un suicide, également appelé postvention, peut prendre de nombreuses formes différentes, telles que :
conseils en matière de deuil
groupe de soutien/thérapie de groupe
groupes de soutien en ligne
Lorsque vous êtes prêt(e), nous vous encourageons vivement à demander l’aide de professionnels formés au soutien des personnes endeuillées suite à un suicide.
Un échange d'espoir
Il existe des preuves solides soutenant l'avantage des groupes d'entraide comme outil pour les personnes endeuillées suite à un suicide. Communiquer avec des personnes qui comprennent vraiment votre expérience peut vous donner la possibilité :
d’apprendre de nouvelles façons de faire face aux problèmes et de gérer les anniversaires difficiles
de ressentir un sentiment de connexion, d’appartenance, de communauté et de soutien
de parler ouvertement dans un environnement empathique, compatissant, confidentiel et sans jugement
d’exprimer librement son chagrin
d’aider les autres