WHO welcomes international support for Syrians
7 April 2017 – The World Health Organization welcomes the support shown by countries and donors participating in the “Supporting the Future of Syria and the Region” conference in Brussels on 4-6 April, during which more than US$ 6 billion was pledged to provide humanitarian aid to people affected by the Syrian crisis for 2017.
"Six years of war have witnessed an unprecedented assault on health and health care. Syria is now a gigantic waiting room of a hospital unable to operate, and there are 13 million people waiting for health care there,” said Dr Michel Thieren, WHO Regional Emergencies Director. In neighbouring countries, the situation also remains serious, with refugees and host communities placing an enormous strain on public health infrastructure of host countries.
“The amount pledged at this year's conference is only 40% of that pledged in the London conference in February 2016. With 1.4 million additional people in need of humanitarian health services in 2017 compared to last year, the crisis is far from over, and we are still far from any stage of normalized public health in Syria. A restored public health is a pre-condition to reconstruction. No society can fully progress while increasingly exposed to risk of disease and ill health,” said Dr Thieren.
In 2017, WHO and health partners requires US$ 459 million for their response operations inside Syria and US$ 373 million to support refugees’ access to health services in Egypt, Jordan, Turkey, Lebanon and Iraq. To date, however, health is only 6% funded, leaving millions at risk.
"With only a fraction of the funding received this year, the health sector is limited in its capacity to respond to the health needs of the Syrian people. Despite this, we will remain engaged at the bedside of millions of people counting on our help,” added Dr Thieren.
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WHO calls for increased support for health aid in Syria and refugee-hosting neighbouring countries
3 April 2017
Les civils sous les feux croisés : l’OMS apporte son soutien aux services de traumatologie pour les populations de Mossoul et des alentours
9 novembre 2016 – Les récits de civils pris sous les feux croisés à Mossoul et ses alentours sont bouleversants et terrifiants. L’OMS fait en sorte que des services de santé essentiels soient mis à disposition des blessés, et soutient le travail sans relâche mené par la Direction de la Santé d’Erbil visant à fournir des soins médicaux d’urgence à tous ceux qui en ont besoin.
Ahmed*, 14 ans, et sa mère étaient à la maison à Hammam Ali, une petite ville au sud de Mossoul, quand leur immeuble a été frappé par un raid aérien. La ville venait juste d’être libérée, et les forces d’opposition ont tout dévasté sur leur passage alors qu’elles se retiraient. Quelques minutes après l’explosion, Ahmed et sa mère ont été sortis des décombres par des passants, et transportés par les forces armées vers la ville voisine de Qayyarah. Du fait des multiples contrôles de sécurité, le trajet habituellement court a duré près d’une heure.
L’hôpital principal de Qayyarah étant toujours endommagé, Ahmed et sa mère ont été emmenés au centre de soins de santé primaires principal de la ville, où ils ont été rejoints par la tante d’Ahmed. Ils ont été installés dans une ambulance et conduits à l’hôpital de recours d’Erbil le plus proche, à près d’une heure et demie de route. Le temps qu’Ahmed et sa mère arrivent à l’hôpital d’urgence, près de quatre heures s’étaient écoulées depuis qu’ils avaient été recouverts par les décombres.
Ahmed et sa mère ont été immédiatement transférés vers le service d’urgence de l’hôpital. Ahmed a été victime de plusieurs blessures par tirs d’obus sur les jambes. Les blessures de sa mère étaient plus étendues, avec des plaies multiples recouvrant la plupart du corps. Depuis son arrivée à l’hôpital le 6 novembre, Ahmed est gravement traumatisé. Il refuse de parler, et appelle constamment sa mère. Les médecins sont d’avis qu’il a besoin d’une prise en charge psychologique d’urgence.
Depuis le 17 octobre, l’hôpital d’urgence d’Erbil a reçu en moyenne 15 blessés par jour. Certains jours, entre 20 et 30 blessés sont amenés au service des urgences. La majorité d’entre eux souffrent de blessures par balles, et les autres de blessures par tirs d’obus ou par mine. Le jour où Ahmed et sa mère ont été admis, l’hôpital avait déjà accueilli un garçon de deux ans blessé par balles à la poitrine, une petite fille de trois ans et ses deux sœurs, toutes souffrant de blessures par tirs d’obus, et une petite fille de 8 ans dont les jambes étaient gravement atteintes des suites de tirs d’obus, et qui souffrait également de blessures au rein et à la rate.
En date du 8 novembre, l’ensemble des 25 lits du service des urgences de l’hôpital étaient occupés, les nouveaux cas sont donc à présent redirigés vers l’un des deux autres hôpitaux d’urgence d’Erbil. La capacité de l’hôpital est dépassée, et il y a un besoin urgent en personnels de santé et en fournitures médicales. Alors que le conflit perdure, l’OMS estime qu’un total de 40 000 personnes nécessiteront une hospitalisation d’urgence pour cause de blessures. L’OMS travaille actuellement en collaboration avec les autorités sanitaires et les partenaires nationaux afin d’identifier les voies d’orientation pour les blessés, et de restaurer les hôpitaux principaux les plus proches des lignes de front.
En prévision de l’augmentation du nombre de patients arrivant à Erbil, l’OMS a livré, le 8 novembre, suffisamment de médicaments et de fournitures à l’hôpital d’urgence pour couvrir la prise en charge de 300 patients nécessitant des soins chirurgicaux. Des médicaments et des fournitures supplémentaires, en nombre suffisant pour 70 000 bénéficiaires ont été livrés à la Direction de la santé d’Erbil pour être distribués dans les établissements de santé du gouvernorat. Afin de renforcer les services d’orientation-recours, l’OMS a fourni deux ambulances, et travaille actuellement en collaboration avec la Direction à l’élaboration de mesures d’incitation pour les personnels de santé.
Le soutien apporté par l’OMS a été rendu possible par le financement de l’Union européenne, du Bureau américain d’assistance à l’étranger en cas de catastrophe et du Fonds commun humanitaire pour l’Iraq.
Liens connexes
Aide humanitaire et protection civile, Commission européenne
Bureau américain d’assistance à l’étranger en cas de catastrophe